1. |
KALI
02:28
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Je ne dirais pas non pour un peu d’aide
Pour mettre le feu à toute ces mauvaises vibes
Laisser se consumer jusqu’à la dernière braise
Ne laisser qu’un tas de cendre s’envoler au vent
Où sont mes allumettes
Où est-ce que j’ai mis mon briquet
Où est mon allume gaz
Où est-ce que j’ai laissé mon lance flame
Dans ton coeur dans la cheminée
Dans ta voix dans les cieux
Dans tes yeux je veux voir du feu
Kali
Regardons le brasier nous glacer le sang
De ces flammes, l’enfer n’est qu’une fumée d’encens
Ils ne savent plus reconnaitre les vrais démons
Ce jeu n’en est pas un alors aides moi à vaincre
Où sont mes allumettes
Où est-ce que j’ai mis mon briquet
Où est mon allume gaz
Où est-ce que j’ai laissé mon lance flame
Dans ton coeur dans la cheminée
Dans ta voix dans les cieux
Dans tes yeux je veux voir du feu
Kali
Arrache moi ce bâillon, mes peurs et mon ego
Secoue ces citadelles et fait tomber les drapeaux
Que tu sois dans le macro ou derrière Andromède
Je traverserais le cosmos pour te demander de l’aide
Kali
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2. |
SUCRER LES FRAISES
02:49
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How can I garder le sourire devant
Ceux qui ne respecte rien,
ni le blé ni seigle
Ni l’effort ni les faibles
How can I garder le sourire devant
Ceux qui nient l’origine du vent
Lui qui pousse dans la vase
lui qui sort tout le temps des cases
Non, ne reste pas planté là !
À sucrer les fraises
A hurler de peur
A maudire les thèses
De toute vie sur terre
How will I trouver la patience devant
Ceux qui n’ont en considération
Que la frime et l’hubrys
Que d’abîme et de malice
how will I trouver la patience de vivre
Dans le respect de nos mères
Elles qui donnent de leurs vies
Elles qu’on en ferme à l’ephad
Non, ne reste pas planté là ! À sucrer les fraises
A hurler de peur
A maudire les thèses
De toute vie sur terre
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3. |
BRULE BRULE
03:22
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Fracture du crane pour laisser les astres pénétrer
Traverser membranes et cellules de ce frêle vertébré
Le corps comme écorce, l’esprit comme amorce
L’amour comme l’amer, déchainé à mort, échoué a terre
C’est l’explosion de sens, tout s’emballe et rien n’empêche
Mille coïts de perforer cette armure comme des flèches
La brèche s’est ouvert sur un temple et ses palais
C’était nous tout ce temps l’enfant nue sur les galets
Le soleil entre les deux yeux
Qui nous réchauffe de l’intérieur
Je mentirais si c’était pas vrai
Je m’en irais si c’était à refaire
Même si le vent tourne et ne laisse que des ruines
J’accumule mon energie comme un moine Shaolin
Propulse l’amour couleur orange sanguine
On est jamais prêt devant une révélation divine
Parias ou génie un jour sur deux
Il faut bien choisir son créneau pour ne pas être hais par leurs dieux
Tant je lutte contre mon ego et cette vie n’est qu’un jeu
Alors je ferme les yeux et j’écoute crépiter mon feu
Le soleil entre les deux yeux
Qui nous réchauffe de l’intérieur
Je mentirais si c’était pas vrai
Je m’en irais si c’était à refaire
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4. |
AU MATIN
03:44
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Le miel sur mes doigts
La douceur de la soie
Le sourire de ma blonde
Tu es le tonnerre qui gronde
Tu es la peur dans les regards
l’injustice et le hasard
La connerie à l’état pure
Tu es le point sur leurs figures
Tu es la bûche dans le foyer
L’automne du vieux noyer
Le vent dans le seigle
Tu es l’envole de l’aigle
La détonation des bombes
Les fleurs sur nos tombent
Les frères que l’on perds
Tu es la raison de leurs guerres
Je t’ai perdu un soir Retrouvé au matin
Dans tes bras, l’espoir Tu m’as retendu la main
Tu es la disto dans les pré amps
Ce filament dans les lampes
Ce souffle dans les enceintes
Tu es cette sensation de puissance
Tu es cette douce symphonie
La mélodie et le bruit
De la scie sur le bois
tu es cette musique dans ma voix
Je t’ai perdu un soir Retrouvé au matin
Dans tes bras, l’espoir Tu m’as retendu la main
Tu es une bonne bière trappiste Le bon samaritain
Ce catho intégriste
Tu es ce type qui fuit la faim
Tu es la traversé à la nage
Ce bateau dans la houle
La bouée de sauvetage
Tu es ce pétrolier qui coule
Tu es cette chanteuse pour ado
Le bescherelle qu’en prend un coup
Le cerveau et les abdos
Tu es le doute quand y’a un loup
Tu es ce virus dans le sang
L’écouvillon dans le nez
Le tourbillon dans l’évier
Tu es ce vaccin que tout le monde attend
Je t’ai perdu un soir Retrouvé au matin
Dans tes bras, l’espoir Tu m’as retendu la main
Tu es ce concours de miss France
Ces corps dans la souffrance
Ses sales mains sur ses hanches
Tu es cette femme qui fait la manche
Tu es le machin et le bidule
Le petit truc et la chose
Le candide et le crédule
Tu es le chiroptéroduc
Je t’ai perdu un soir Retrouvé au matin
Dans tes bras, l’espoir Tu m’as retendu la main
Tu es la lame qui coupe ma cape
La moitié du butin
L’autre moitié du tissu
Tu es la bonté de saint martin
Le givre du matin
Le bonheur et le chagrin
L’imperfection de ma prose
Tu es le divin en toute chose
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5. |
SOLEIL ASSOURDISSANT
03:30
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Et j’avais peur de te chercher du regard
Et je me donne encore un peu de temps
Pour comprendre se qui nous tiens à l’écart
Et je me donne, encore
Un silence d’une extreme férocité
Des reproches en pleine gueule
Sans doute une sentimentale cécité
Mes pupilles brulent aux son de sa voix seule
Qui murmure en hurlant des rayons cosmique
Traverse galaxies et petits coeurs meurtris
Ses mots glacials et son calme stoïque
N’en plaise à mon égo flétri
J’ai des vices et des défauts
Des imperfections à tout niveau
En suis-je réduis à dire qu’on m’exclu
De toute ta sagesse qu’acceptes-tu ?
Copain glacial comme un iceberg
Je n’ai pas le courage de prendre la barre
Et de mener le grise glace jusqu’au port
Si j’ai tord je demande pardon
Pour que nos âmes se parlent
Je ne sais pas comment faire
Sans que nos coeur ne s’arment d’insultes et paroles en l’air
Cette distorsion de l’instant Comme un refuge inconstant
Et que brulent les tympans Ce soleil assourdissant
Mais parlons nous ! On se fait la gueule !
Et j’avais peur de te chercher du regard
Et je me donne encore un peu de temps
Pour comprendre se qui nous tiens à l’écart
Et je me donne, encore
Pour que nos âmes se parlent
Je ne sais pas comment faire
Sans que nos coeur ne s’arment
d’insultes et paroles en l’air
Cette distorsion de l’instant
Comme un refuge inconstant
Et que brulent les tympans
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6. |
L'ORAGE ET LE RANDONNEUR
04:14
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Soulage mon coeur si ma tête tourne à l’envers
Exorcise mes peurs si je vois trouble et de travers
Dois-je lire rousseau pour affronter ce laisser-faire
Je bois un peu d’eau avant de partir niquer l’enfer
Le ciel est bas, et s’assombri
Le temps s’abat Sur mon esprit
J’ai la peau moite Les tempes humide
Le temps se gate Tout est limpide
J’vais prendre une drâche j’vais ramasser
Même pas de bâche pour m’abriter
Le vent se lève Le tonnerre gronde
Une montée de sève me brouille les ondes
Agitation À l’intérieure
Perturbation à l’extérieur
Le randonneur a pris la sauce
Au grand malheur c’est la défausse
La colère monte y’a plus de sang froid
Tout c’que j’raconte c’est pas l’exploit
Un Bouillonnement assourdissant
Tous le monde à terre
Soulage mon coeur si ma tête tourne à l’envers
Exorcise mes peurs si je vois trouble et de travers
Dois-je lire rousseau pour affronter ce laisser-faire
Je bois un peu d’eau avant de partir niquer l’enfer
la foudre dans la main droite et dans la gauche un parapluie
Sous les trombes de flotte la progression/pression se réduit
Tout le monde galère, et c’est la faute à voltaire
Je bois la tasse et je repart niquer l’enfer
J’me prend pour zeus et Jupiter
Je suis pas keus mais j’en ai l’air
Trop chaud bouillant je sens le souffre
le stress c’est chiant J’resort du gouffre
De Padirac j’ai pas d’idées
Au fond du lac j’ai jeté l’épée
Au mois de janvier en plein été
Je me suis crevé tout seul l’abcès
Fini la trêve, je marche fière
Je part en grève avec mes rêve
C’est déjà l’heure de la prière
De tout mon coeur je me relève
Je répand mon blues et mon humeur
A bas la loose et vive le vent
Je te donne mon rock et mon coeur
Chargé à bloc chauffé à blanc
Soulage mon coeur si ma tête tourne à l’envers
Exorcise mes peurs si je vois trouble et de travers
Dois-je lire rousseau pour affronter ce laisser-faire
Je bois un peu d’eau avant de partir niquer l’enfer
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7. |
LA PLUIE
03:31
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J’en perdrait mon temps
A voler de mes ailes j’observe en chantant
que la vallée est si belle
Ces cailloux sous la mousse Je trébuche mais ne tombe
Que la lumière est douce
Je flotte comme une ombre
J’ai le sourire encore enfant
Du tire au flanc du mal appris
Et qu’il est drôle ce sentiment
Oh qu’il est drôle ce sentiment
Eh oh la foret sombre
Comment tu t’appelles ?
Que fais tu dans ta pénombre
Et pourquoi t’es si belle
Je t’ai croisé par hasard
Dans un brouillard et sans le son
Meme si je ne crois pas au hasard
Allez viens on fait les cons
J’ai le sourire encore enfant
Du tire au flanc du mal appris
Et qu’il est drôle ce sentiment
Oh qu’il est drôle ce sentiment
Que sur nos solitudes tombe la pluie
Pourvu que ce soit réel
On fera l’amour dans un champ
Comme ces deux vieux amants
La nature est si belle
On dressera des cairns
Ensemble Au bord de l’eau
Pour laver nos vies terne
Et oublier nos corps d’ados
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